Que disent les taux d’intérêts en juillet 2024 ?
Les Finances publiques françaises sont fragiles.
La France emprunte à 10 ans à 3,16% entre la Grèce (3,45%) et le Portugal (3,01%).
Les marchés financiers considèrent donc qu’il est moins risqué de prêter au Portugal qu’à la France.
Le fameux “spread” s’est agrandi depuis les législatives françaises.
Dans le jargon financier, le spread est l’écart de taux d’intérêt entre le bon élève (l’Allemagne) et votre pays.
Il était avec la France de 0,57% le 10 juin et il est passé à 0,74% le 25 juillet.
Cela révèle le manque de confiance dans la gestion des finances publiques françaises.
Les Banques centrales réfléchissent avant la baisse des taux d’intérêts.
La Banque centrale européenne (BCE) à commencé une baisse de 0,25 point ce qui met le taux directeur à 4,25%.
Elle considère que l’inflation est presque contenue (2,5% en juin) en zone euro et qu’il faut aider la croissance (+0,3% au 1er trimestre).
La Banque centrale américaine (FED) n’a pas exactement le même avis. Avec une inflation à 2,8% en juin, elle a encore des doutes sur la maîtrise de la hausse des prix et son taux directeur reste à 5,50%.
3 conclusions pour votre épargne.
a- Diversifiez vos placements à l’international et évitez les produits purement français.
b- Le $ reste bien rémunéré.
c- Investissez dans les placements obligataires ouverts (parfait quand les taux d’intérêts font du yoyo) et datés (vous profitez d’une rémunération et d’une éventuelle baisse des taux).
Patrimoffice vous offre les 3 solutions.