Faut-il investir dans les obligations d’Etats ou d’entreprises ?
Le fonctionnement de ces obligations.
Dans les deux cas, il s’agit de prêts qui se remboursent sur une durée précise avec un taux d’intérêt qui rémunère les épargnants qui ont prêté leur argent.
Règle théorique : le couple risque/rendement.
Plus l’émetteur est risqué, plus il doit offrir un taux d’intérêt élevé pour attirer l’épargne.
C’est logique, le rendement va de pair avec le risque pris par l’épargnant. Le risque étant que l’Etat ou l’entreprise ne soit pas capable de rembourser le prêt.
C’est plus risqué de prêter au Vénézuela qu’aux États Unis.
Pareil pour les entreprises, le risque est plus grand avec une start-up plutôt qu’avec une société du CAC 40.
Où trouve-t-on ces obligations ?
Dans le fond en euros de l’Assurance vie et les fonds dits obligataires et/ou datés.
Pourquoi les grandes entreprises sont devenus moins risquées que les Etats ?
Les chiffres le démontrent.
Les entreprises française très bien notées (AAA) offrent un taux d’intérêt sur 10 ans autour de 2,73%.
La France sur la même période 2,94%.
Les entreprises françaises ont emprunté 74 milliards en 2023. Les Etats européens prévoient d’emprunter 1240 milliards en 2024.
Certains Etats représentent une moins grande sécurité qu’il y a encore 15 ans. C’est le bilan de l’accumulation des déficits budgétaires, de la crise de la zone euro avec la Grèce et du quoi qu’il en coûte.
La conclusion est que parfois les fondamentaux en épargne peuvent évoluer et que la présence d’un conseiller compétent vous permet d’avoir la juste allocation entre les obligations d’Etats et celles d’entreprises.